Votre métier actuel

Être pêcheur, ce n’est pas juste jeter des filets. C’est connaître la mer, lire les conditions, sentir les changements. C’est aussi s’adapter, réparer, décider seul. Vous travaillez dehors, sous pression, parfois dans le froid ou le vent. Il faut être solide et organisé.

Chaque sortie demande de la préparation, de la vigilance et du sang-froid. Vous gérez un bateau, du matériel, parfois une équipe. Vous êtes souvent seul décisionnaire, et vous tenez vos engagements. Si vous livrez du retard ou du poisson abîmé, c’est votre crédibilité qui en prend un coup.

Ce que vous avez, c’est de l’autonomie, de la rigueur, un sens du résultat. Vous savez aussi parler aux gens : vendre votre pêche, négocier, expliquer. Tout cela compte énormément dans les métiers techniques, et en particulier dans la sécurité électronique. Car installer une alarme, c’est bien plus que visser un boîtier. C’est comprendre un besoin, poser proprement, tester, et rassurer des clients.

Les points communs avec le métier de technicien conseil alarme

  • Autonomie & déplacements : comme en mer, vous organisez vos journées. Vous partez en intervention seul, vous gérez votre temps, vous adaptez selon les imprévus. Un détecteur défaillant ou un client pressé ? Vous apprenez à prioriser.
  • Commercial & diagnostic : comme pour vendre votre pêche, ici aussi vous écoutez. Vous captez ce que le client veut vraiment protéger. Vous posez les bonnes questions. Sur place, vous évaluez les risques, vous proposez une solution. Et surtout, vous rassurez.
  • Technique installation & SAV : vous êtes à l’aise avec vos mains. Vous savez fixer, réparer, ajuster. En alarme, on parle de poser un détecteur, tirer un câble propre, paramétrer une centrale. Et le plus important : tout tester avant de partir.

Changer de métier ne veut pas dire tout oublier. Au contraire. Vous avez déjà les bons réflexes. Ce que vous avez fait en mer — autonomie, rigueur, sens pratique — vous le retrouvez sur le terrain, chez les clients. La reconversion vers technicien conseil alarme, ce n’est pas un saut dans l’inconnu. C’est une nouvelle route, mais sur un terrain que vous connaissez déjà.

Ce qu’il faudra apprendre ou changer

Comprendre l’électronique et la sécurité

  • Apprendre la basse tension : on ne travaille pas en 220 volts ici. Il faut comprendre les bases du courant continu, les polarités, la continuité de câblage.
  • Savoir lire un plan : pour repérer les zones à protéger, choisir les bons capteurs, imaginer le parcours d’un intrus. Ce n’est pas du hasard, c’est du raisonnement.
  • Paramétrer une centrale : chaque bouton a une fonction. Vous apprendrez à programmer les zones, les temporisations, les scénarios. Et surtout à lire les journaux d’événements pour comprendre ce qui s’est passé.

Outils numériques & méthode

  • Remplir un rapport de mission : photos, checklist, signature client. C’est votre preuve de travail. Et une sécurité pour vous comme pour l’entreprise.
  • Suivre une procédure de test : on ne quitte pas le chantier tant que la sirène n’a pas hurlé, que les capteurs n’ont pas réagi, que la centrale n’a pas répondu.
  • Respecter les règles de sécurité et la posture client : chaussures propres, gestes mesurés, écoute. Vous êtes chez quelqu’un. Vous entrez dans son intimité. Il faut rester discret, rassurant, professionnel.
Erreur fréquente : sauter la phase de test ou oublier la documentation.

Réflexe pro : toujours valider avec le client et laisser une trace claire.

Les qualités requises

  • Confiance : le client vous confie sa maison. Votre attitude doit être calme, fiable. Sans ça, l’alarme reste désactivée.
  • Respect : vous travaillez chez les gens. Vous laissez tout propre, vous ne commentez rien, vous restez discret. Le contraire peut tout gâcher.
  • Sérieux : pas de « ça ira comme ça ». Chaque câble, chaque option compte. Une erreur ? L’alarme ne sonne pas.
  • Constance : du matin au soir, même exigence. Pas de relâche sur le dernier client. C’est souvent là que l’erreur arrive.
  • Rigueur : poser droit, câbler propre, vérifier deux fois. Un détecteur mal réglé ne fait pas son boulot.
  • Discipline : documents à jour, matériel en stock, véhicule rangé. Sans ça, vous perdez du temps et de la crédibilité.

Mini-scènes terrain (pour vous projeter)

Exemple 1 : Vous arrivez chez un couple dans une petite maison de lotissement. Vous repérez les ouvertures, vous conseillez un capteur dans le salon, un autre dans l’entrée. Vous posez proprement, vous testez. La sirène sonne, le client sursaute. Vous souriez, vous expliquez. Il vous remercie.

Exemple 2 : Une alerte SAV arrive. Le détecteur du garage ne répond plus. Vous y allez dans l’après-midi. Une araignée a bloqué le capteur. Vous nettoyez, vous testez, vous remettez en service. Vous montrez au client comment vérifier lui-même. Il est soulagé.

Exemple 3 : Dans un local pro, l’équipe entre tôt le matin. Vous programmez une temporisation d’entrée. 30 secondes pour désactiver l’alarme. Vous formez le responsable, vous laissez une fiche claire. Tout le monde repart tranquille.

Conclusion

On ne devient pas technicien conseil alarme en un jour. Mais on le devient. Pas à pas. Formation, terrain, accompagnement. Ce métier vous donne de l’autonomie, un vrai rôle, la reconnaissance des clients. Si vous aimez le concret, la technique, le contact humain — c’est un métier complet. Et votre expérience de pêcheur est un socle solide pour cette reconversion.

Contact

Pour toute question sur la formation ou le parcours de reconversion, contactez Heronax SAS – Illzach.