Votre métier actuel

Être magasinier, ce n’est pas juste déplacer des cartons. C’est un métier de terrain, de rigueur et de coordination. Vous connaissez les rythmes soutenus, les inventaires, la gestion des stocks, la réception des marchandises. Vous êtes autonome dans votre zone. Vous savez suivre une procédure, travailler proprement, respecter des consignes de sécurité. Et souvent, vous êtes en lien avec les livreurs, les clients ou les équipes en interne. Bref, vous êtes au cœur de la logistique.

Ces qualités sont précieuses dans le métier de technicien conseil alarme. Pourquoi ? Parce qu’on vous confiera un véhicule, un planning, une mission technique. Parce que vous devrez intervenir chez un client, comprendre un besoin, installer un système de protection. Et tout ça, avec méthode, rigueur et professionnalisme. Ce n’est donc pas un saut dans l’inconnu. C’est une évolution logique pour quelqu’un qui aime le concret, le travail bien fait, et qui veut plus d’autonomie.

Les points communs avec le métier de technicien conseil alarme

• Autonomie & déplacements : vous organisez votre tournée, vous gérez votre journée, vous savez prioriser. En tant que technicien, c’est la même logique : chaque intervention est une petite mission à réussir, seul ou en binôme.
• Commercial & diagnostic : vous avez déjà l’habitude de répondre à des demandes, de comprendre un besoin. C’est ce qu’on attend d’un technicien conseil : écouter le client, poser les bonnes questions, proposer une solution adaptée, et surtout, expliquer avec des mots simples.
• Technique installation & SAV : vous êtes à l’aise avec la logique, les procédures, les outils. Dans l’alarme, on installe des capteurs, on câble proprement, on programme une centrale, on vérifie que tout fonctionne. C’est du concret, du terrain, comme dans votre métier actuel.

La reconversion vers ce métier ne signifie pas repartir à zéro. C’est capitaliser sur ce que vous savez déjà faire : être fiable, autonome, appliqué. Et y ajouter des compétences techniques pointues, orientées sécurité et relation client.

Ce qu’il faudra apprendre ou changer

Comprendre l’électronique et la sécurité

• Vous allez découvrir la basse tension : pas dangereux, mais ça demande du soin. Il faut apprendre à repérer les polarités, à assurer la continuité d’un câble, à faire des raccords propres.
• Lire un plan, repérer les zones à couvrir, choisir les bons capteurs (volumétriques, contacts d’ouverture, détecteurs extérieurs…) : vous apprendrez à penser « sécurité » dans l’espace.
• Paramétrer une centrale, tester chaque capteur, lire le journal d’événements : c’est ce qui permet de livrer une installation 100 % fonctionnelle et fiable.

Outils numériques & méthode

• Chaque intervention donne lieu à un rapport : photos, checklist, signature du client. C’est votre preuve de sérieux. Et ça rassure tout le monde.
• Le test final est une étape clé : déclenchement, temporisation, retour centrale, sirène. Rien ne doit être laissé au hasard.
• Sur le chantier, la posture compte : votre tenue, votre langage, la propreté en partant. Le client doit se sentir en confiance.

Les qualités requises

• Confiance : le client vous confie sa maison. Une attitude calme, posée, inspire la sécurité. Sans cette confiance, l’alarme reste éteinte.
• Respect : vous entrez dans l’intimité des gens. Il faut des gestes discrets, aucune curiosité déplacée. Le respect fait la différence entre un pro et un intrus.
• Sérieux : chaque câble compte. Chaque paramètre a un sens. Une imprécision peut empêcher l’alarme de se déclencher ou de prévenir en cas d’intrusion.
• Constance : vous devez être aussi rigoureux à 8h qu’à 17h. Un oubli en fin de journée peut coûter cher au client.
• Rigueur : poser un détecteur au bon endroit, à la bonne hauteur, bien orienté, bien fixé. C’est ça qui déclenche au bon moment.
• Discipline : gérer son stock de matériel, son outillage, ses documents. Sans méthode, on perd du temps et on prend des risques.

Mini-scènes terrain (pour vous projeter)

Exemple 1 : Vous arrivez chez un couple de retraités. Ils veulent sécuriser leur salon et les accès. Vous proposez un détecteur volumétrique bien placé, un contact sur la baie vitrée, et une sirène intérieure. Vous testez avec eux. Ils entendent l’alarme, voient le voyant s’allumer. Vous les rassurez, leur expliquez le fonctionnement. Ils vous remercient avec un sourire.

Exemple 2 : Un client vous appelle : « je crois qu’un capteur ne marche plus ». Vous passez dans l’après-midi. Vous testez, vous identifiez le problème : une mauvaise fixation qui a bougé. Vous remplacez proprement, vous refixez, vous testez avec la centrale. Vous montrez au client que tout est à nouveau opérationnel.

Exemple 3 : Vous intervenez dans un petit local pro. Trois salariés. Vous installez un détecteur dans l’entrée, programmez une temporisation de 30 secondes à l’ouverture. Vous expliquez à l’équipe comment activer et désactiver l’alarme. Vous laissez un guide simple. Ils repartent rassurés, avec un système qu’ils comprennent.

Conclusion

On ne devient pas technicien conseil alarme du jour au lendemain. Mais on le devient. C’est une vraie reconversion, concrète, progressive, logique. Vous partez d’un métier solide : magasinier. Vous ajoutez des compétences techniques, de la relation client, de l’autonomie. Et vous entrez dans un métier complet, utile, en pleine croissance. Vous êtes seul sur le terrain, mais jamais isolé. Vous apprenez, vous évoluez, vous gagnez la confiance des clients. C’est une vraie fierté de protéger des lieux, des familles, des entreprises. Et tout commence par une envie de changement bien posée.

Contact

Pour toute question sur la formation ou le parcours de reconversion, contactez Heronax SAS – Illzach.